Avec ce fauteuil, on a retrouvé le goût du voyage !

Depuis quelques mois, André a fait l’acquisition du fauteuil électrique Ergo 08L pour optimiser ses déplacements autour de chez lui, en Belgique, et lors de ses voyages. Son aidante, Nadine, a accepté de nous livrer son témoignage pour mieux comprendre en quoi cette nouvelle solution de mobilité à radicalement modifié leur quotidien. 


Comment avez-vous découvert ErgoConcept ?

Par recherche sur internet, c’est André lui-même qui a trouvé ce fauteuil, et je peux vous dire qu’il s’était bien informé avant de vous contacter pour l’essayer. 

Quelle est la nature du handicap d’André ? 

Il s’agit surtout des inconvénients dûs à l’âge, André ne peut plus se déplacer aussi facilement qu’avant, même s’il est toujours capable de faire quelques pas dans la maison. Il a aussi eu un accident qui l’a immobilisé à cause d’une jambe cassée, et après la rééducation, il n’a pu remarcher que très lentement et a commencé à utiliser une canne. Il a essayé d’utiliser un déambulateur mais c’était trop dangereux car il pouvait facilement chuter en se penchant. Il a aussi fait installer des rampes sur les seuils de porte, à l’entrée, etc … Mais depuis qu’il a fait l’acquisition du E08, il peut aller beaucoup plus loin, se balader jusqu’à l’étang, arpenter son beau jardin. C’est son premier fauteuil roulant électrique et cela lui ouvre de nouvelles perspectives à domicile comme en voyage ! En été, nous utilisons ce fauteuil quasiment tous les jours.

Pouvez-vous nous en dire davantage sur vos voyages ? 

Oui, nous avons pu faire de beaux voyages récemment, en Italie, au Sénégal ou en France. Nous avions déjà pris l’habitude de mettre le fauteuil dans la voiture pour nous déplacer mais maintenant nous sommes aussi à l’aise en avion. Avec deux compagnies aériennes différentes, nous n’avons eu aucun souci ! Il faut simplement s’habituer aux manipulations  sur place (retirer les batteries, plier le fauteuil…) sachant que, selon les aéroports, ce ne sont pas forcément les mêmes règles. En Italie, les batteries ont été conservées dans le cockpit et non dans la soute par exemple. Mais c’est encourageant car maintenant on a confiance, on sait qu’on peut le prendre facilement et quand on atterrit, on retrouve notre fauteuil à la porte, c’est vraiment pratique.

Comment se passent vos déplacements à l’étranger ? 

Très bien, même si maintenant, le plus dur pour moi, c’est de le suivre ! L’année dernière, par exemple, nous visitions Venise, et à la sortie d’un restaurant, il me demande d’aller payer… sauf que, par la suite, je ne l’ai jamais rattrapé (rire). J’en rigole maintenant mais sur le moment j’ai eu très peur car je l’avais totalement perdu, je l’imaginais être tombé dans le grand canal… j’ai demandé de l’aide à la police ! Après quelques minutes, j’étais entourée de 21 policiers quand on a enfin retrouvé André qui était tranquillement dans un magasin. Je lui ai dit “c’est fini, je ne te laisse plus conduire, je préfère te pousser !”(rire). 

Il est aussi intéressant de savoir qu’à Venise, on peut prendre le Vaporetto sans problème. Le plancher de la navette se met au niveau du fauteuil, c’est vraiment bien adapté. Dès notre arrivée, on a pu aller du port jusqu’à la place Saint-Marc, une belle expérience. Idem pour se rendre sur l’île de Gorée au Sénégal, très facile. On a même pu faire un safari avec des lions, ou aller visiter la fameuse arrivée du Dakar en souvenir de Thierry Sabine. Pour moi, en tant qu’aidante, ça change la vie aussi, car j’avais déjà beaucoup de choses à porter pour subvenir aux besoins d’André (Sacs, pique-nique…) donc quand il est aux manœuvres, je suis plus libre. Par contre, comme je vous le disais, il fiche le camp à toute vitesse (rire). Quand on doit suivre ou courir à pied, c’est vite éreintant.  Mais bon, cela nous fait de nouveaux souvenirs, c’est déjà pas mal. D’ailleurs, nous avons déjà prévu de visiter Marrakech avec le fauteuil, dès le mois prochain. 

Y a t’il des améliorations que vous souhaiteriez apporter au fauteuil ? 

André a une colonne vertébrale fragile, donc il n’est pas rare que l’on demande un coussin pour adoucir le dossier qui est un peu dur. Mais sinon le fauteuil est très bien équipé, léger et facilement pliable, c’est idéal. Nous avons d’ailleurs été agréablement surpris, lors d’une balade en Baie de Somme, car en se promenant sur la digue, on voulait descendre sur chemin très abîmé et caillouté. On a donc mis le fauteuil en mode manuel et des gens nous ont aidé à freiner le fauteuil pour ne pas qu’André soit emporté par la pente, c’était très dangereux. Quand on est arrivé sur le terrain plat, on pensait franchement que le fauteuil serait abîmé, mais dès qu’on l’a rebranché, c’est reparti sans problème !  Donc même, cette petite expérience “tout terrain” nous a rassurés. Aussi, très souvent, les gens viennent nous demander d’où vient ce fauteuil, on les informe avec plaisir. 

Une dernière chose à nous partager ? 

ErgoConcept, c’est une heureuse rencontre pour André car cela lui est utile et surtout il est moins déconnecté ! On ne peut, certes, pas effacer toutes les difficultés mais on peut essayer de faciliter la vie des personnes concernées.  Avec ce fauteuil, on ne se prive plus, il n’y pas de frein et cela permet une vie normale. Si on ne peut pas oublier le handicap, mettre un peu de baume dessus, c’est du bonheur …