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Après une carrière de plus de trente ans dans le secteur du matériel médical et six années passées au sein de l’équipe ErgoConcept, notre ami et collaborateur Thierry Cherpin prend le chemin d’une retraite bien méritée. Véritable “figure de terrain” dans son milieu professionnel, Thierry a participé à l’ascension fulgurante de la société en tant que responsable commercial de la région sud-est. Il revient sur l’ensemble de son parcours et partage son regard sur ErgoConcept.
Quand j’ai démarré chez ErgoConcept, en septembre 2016, j’étais le premier salarié à rejoindre la société, après Jacques et Martin Vernay, les fondateurs. Je me souviens même qu’au tout départ, nous étions à Montbrison avant de déménager au siège actuel de Mornant. C’est Martin qui m’avait contacté quelques mois auparavant car j’avais une expérience certaine dans ce milieu. J’ai toujours travaillé dans l’univers du matériel médical, et du fauteuil roulant en particulier donc je connaissais tous les réseaux de Centrale en France et la plupart des distributeurs. Comme l’entente a été immédiate pendant l’entretien, Martin m’a demandé si je souhaitais participer au Salon Autonomic de Paris, et j’ai directement accepté. La société était très récente à l’époque et nous avions un petit stand de 9m2. Nous avons présenté à cette occasion le tout premier fauteuil roulant électrique de la gamme ErgoConcept, le modèle Ergo 07L qui a eu beaucoup de succès. Un excellent départ donc, et c’est là que l’aventure a commencé.
Avant d’intégrer ErgoConcept, je travaillais déjà dans le secteur du handicap mais je vendais de gros fauteuils, très lourds et qui pouvaient valoir jusqu’à 30 000 euros donc c’était un tout autre monde. Dès le début, j’ai donc su à qui m’adresser pour présenter les produits ErgoConcept. J’ai toujours aimé les challenge, et j’adore partir de zéro pour booster un secteur ou une innovation. Au départ, je m’occupais des régions Centre et Est et après 3 mois, je me suis concentré sur le Sud-Est que je connais parfaitement car j’ai travaillé dans 3 sociétés dans cette zone, ce qui représente environ 800 clients. Dès la première année, ErgoConcept a doublé son chiffre d’affaire, donc on peut que cela a été concluant. Progressivement, la société a développé de nouveaux modèles comme le Ergo 09 XL et, en 2017, avec 3 produits différents, on dépassé le million deuros. Avec ce développement, il a fallu s’agrandir et on a intégré le siège de Mornant à proximité de Lyon qui est un lieu stratégique pour gérer la logistique. En avril 2018, avec la sortie du modèle Ergo 08L, cela a été une véritable « explosion » pour ErgoConcept.
De quoi es-tu le plus fier dans ta carrière ? J’ai travaillé au sein de 4 grosses sociétés qui sont toujours sur le marché aujourd’hui, dont ErgoConcept. Dans chacun de mes postes, je n’ai pas eu peur de relever des défis et je peux dire que j’ai toujours été bien reçu dans ces entreprises, on m’a écouté. Je pense que les gens me font confiance car j’ai une certaine empathie. J’ai aussi aidé des distributeurs à démarrer et aujourd’hui certains d’entre eux ont plusieurs magasins, donc ils sont devenus des amis. Enfin, je suis fier d’avoir participé à la “révolution ErgoConcept” dans le domaine de la mobilité. J’ai vendu beaucoup de fauteuils roulants dans ma carrière mais d’avoir assisté à cette ascension fulgurante, en vendant des fauteuils qui correspondent à tout le monde, c’est une belle réussite.
Ayant vendu auparavant des produits très rares adapté à des handicaps très lourds, j’ai apprécié de proposer des produit destinés à un plus grand nombre de personnes, d’autant qu’après avoir essayé nos solutions, les gens repartent généralement avec un grand sourire.
Je fais partie de 4 clubs de voitures de collection, et je suis même administrateur de l’un d’entre eux. J’organise aussi des rallyes donc je suis bien occupé (rire). J’ai également construit 4 maisons de A a Z, donc je vais mettre mes talents de plombier, électricien et carreleur au service de ma maison de campagne. Je viens d’avoir une 3ème petite-fille et mes autres petits-enfants montent déjà dans les voitures de collection donc je ne peux pas m’ennuyer. Même le paysagisme m’intéresse, donc j’ai déjà un programme pour les 2 prochaines années (rires).
Un dernier mot ?Je me souviens que, fin 2016, j’avais promis à Martin que je ferai tout pour que la marque ErgoConcept soit reconnue en France par les meilleurs professionnels. Je pense que nous avons relevé le challenge, et même au delà, en Suisse et en Europe, donc on a dépassé les frontières. C’est une belle aventure… qui continue !
Pour la 12e édition de la Biennale du Design de Saint-Étienne, rendez-vous incontournable des designers, chercheurs, entreprises et intellectuels, Martin Vernay et son collaborateur, Alain Deveze, ont été invités à participer à une table ronde autour du thème “Le design dans le quotidien des entreprises : quelle plus value? comment faire?”. L’occasion d’évoquer comment leur collaboration a généré une énergie nouvelle pour développer des produits de manière fonctionnelle et esthétique, qui répondent aux besoins réels des utilisateurs, et ce, le plus localement possible. Extraits. (Vidéo complète )
Martin Vernay : Au début, quand mon père et moi avons fondé Ergoconcept, c’était sur la base d’un prototype de fauteuil roulant électrique qui, de par son côté fonctionnel et pratique, était en mesure de révolutionner la vision de la mobilité des PMR. Mais ce produit ne répondait à aucun code esthétique, le “beau” était absent. Notre démarche initiale a été de choisir des couleurs neutres, sans parti pris clivant, puis de progressivement décliner des gammes aux couleurs différentes. Le véritable déclic a été la rencontre avec Alain qui nous a permis de créer de nouvelles synergies dans la société. Sur la base de son expérience (Thales, Salomon, etc…), on a commencé à intégrer les codes d’autres marchés dans notre réflexion : aérodynamisme, mobilité, confort… En plus de créer un produit fonctionnel et sécurisant, cela nous a inspiré la volonté de “penser le beau fauteuil” de demain.
À la même époque, en complément de nos 2 gammes de fauteuils, nous avons intégré le modèle de confection japonaise Whill Model C, qui est davantage perçu comme un “robot de mobilité”. Sa conception ultra design s’éloigne des codes habituels, du côté triste associé au fauteuil roulant. Cela transforme aussi le regard des personnes valides en renversant leur approche du handicap. Design, connecté, le fauteuil devient une force car les gens ont envie de l’essayer. Cela donne une résonance supplémentaire à notre métier de concepteur de produits liés à la santé, qui doivent avant tout répondre à un véritable besoin.
Alain Deveze : De mon côté, Il faut savoir être un caméléon, écouter, et parler le langage de mon interlocuteur en fonction de sa problématique, de son temps et de son budget. ErgoConcept avait besoin de propositions inventives pour déboguer des détails, c’était un challenge technique avec une part créative importante. Il fallait se poser les bonnes questions pour chaque étape de création, et travailler le plus localement possible, une dimension importante pour moi. Pour notre première collaboration sur le repose-jambe E09 L, nous avons ainsi réussi à fabriquer un accessoire intégralement en France, en faisant intervenir jusqu’au voisin de palier d’ErgoConcept.
Aussi, il faut mettre en confiance l’entrepreneur. Le prestataire créatif ne doit pas s’approprier le projet, le cahier des charges ne doit pas être trop strict. Il ne faut pas avoir peur de l’évolution du produit final qui, en fonction des contraintes et coûts de fabrication, sera sûrement bien différent de l’idée initiale. Un bon designer ne se définit pas par la qualité de ses sketchs mais par celle du produit fini. C’est le client qui juge si le produit est bon ou pas.
Martin Vernay : Lors de la réalisation du prototype, nous avons choisi de faire appel à des entreprises situées à proximité, en Ardèche ou dans le Forez, jusqu’à notre propre voisin comme l’a rappelé Alain. Dès lors, j’ai réalisé qu’au niveau du coût, la différence était assez mince par rapport à nos fournisseurs étrangers, sans compter une plus-value non négligeable au niveau du transport ou même de notre image marque. Le travail d’Alain nous a aussi permis d’améliorer la communication avec nos partenaires industriels grâce à ses modélisations qui réduisent dès le départ le risque d’erreur ou d’incompréhension. Dès notre première collaboration, on a inventé un accessoire pratique, beau et “made in France”, et la volonté de relocalisation est devenue une opportunité pour nous. De plus, la situation économique mondiale nous y pousse également. J’ai tendance à penser que si l’intérêt et la bienveillance sont liés, on agit non plus par contrainte mais pour joindre l’utile et l’agréable. Cela nous motive pour continuer dans ce sens.
À la base il s’agit surtout de bon sens, savoir écouter, être humble, accepter que le projet se construise à plusieurs cerveaux, mais aussi que toute personne peut avoir la bonne idée dans l’équipe. Pour résumer, on part d’une idée sans limites (substance), puis on étudie sa concrétisation (coût, faisabilité, logistique) et le design c’est le pont qui permet de faire cela. Partir de rien, faire un prototype qui deviendra ensuite une série, produite en France, et vendre un produit rentable adapté aux besoins de nos utilisateurs. C’est une démarche holistique très bénéfique.
On recense environ 8,3 millions d’aidants informels, et plus de 11 millions d’aidants familiaux en France. Autrement dit, 1 français sur 6 accompagne quotidiennement un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.
Bien qu’aussi nombreux, la plupart d’entre eux ignorent qu’ils font partie des aidants, un statut méconnu et surtout, trop peu valorisé encore aujourd’hui. Pourtant, les aidants ont eux aussi besoin d’aide. Nous avons dressé un état des lieux des différentes options dont ils peuvent bénéficier ci-dessous.
Si la plupart des aidants ont moins de 65 ans, cela signifie qu’ils doivent allier activité professionnelle et vie personnelle tout en s’occupant d’un enfant handicapé, d’un adulte handicapé ou d’une personne en perte d’autonomie. S’il existe des aides financières, peu d’aidants savent qu’il est possible d’obtenir des allocations personnalisées.
Si ces compensations existent, elles sont généralement méconnues des personnes venant en aide et ne sont pas à la hauteur de l’investissement personnel et financier que fait l’aidant pour son proche en situation de handicap. Le statut d’aidant est donc en partie reconnu par l’institution. Mais l’impact que ce rôle a sur sa vie est bien plus grand. C’est pour cette raison que les aidants se considèrent comme les grands oubliés du handicap.
Il existe des aides concrètes mises en place pour les aidants. Il faut se renseigner auprès de son conseil départemental pour les obtenir :
L’AJPA, l’allocation journalière du proche aidant, est une allocation financière qui est versée à un parent, conjoint ou concubin qui est dans la nécessité de cesser ou de réduire ses activités professionnelles pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap.
Il s’agit du congé du proche aidant. Elle ne peut pas dépasser 1 année sur une carrière, même si elle peut être renouvelée.
Il existe donc des aides pour soulager les proches aidants, bien qu’elles puissent sembler insuffisantes vis-à-vis de la charge physique et mentale vécues, sachant qu’ils doivent assurer une présence constante auprès de leur proche.
En quoi consiste la journée des aidants ?Comme son nom l’indique, la Journée nationale des aidants est un jour consacré aux personnes aidant leurs proches et célébré chaque année en France. Elle permet de mettre en lumière le statut d’aidant et de revendiquer les enjeux de ce rôle indispensable. Elle a lieu le 6 octobre.
Les difficultés que peuvent rencontrer les aidants au quotidien sont multiples. Parmi elles, on peut noter :
Puisque les aidants s’occupent quotidiennement de leurs proches en situation de handicap, il est indispensable qu’ils puissent aider à choisir les dispositifs médicaux. En effet, les fauteuils doivent être pratiques aussi bien pour la personne handicapée que pour l’aidant.
Les fauteuils ErgoConcept sont conçus pour être pratiques (légers, compacts, pliables) et faciles d’utilisation, tant pour l’utilisateur que ses aidants. De plus une large gamme d’accessoires à ajouter selon vos besoins, vous permet de manipuler, plier, ranger les fauteuils ErgoConcept aisément. Pour faciliter le transport et la manipulation du fauteuil et de la personne handicapée, vous pouvez par exemple profiter du système de levage Ergo Atlas pour porter sans effort le fauteuil vers le coffre de la voiture.
Vous pouvez aussi opter pour un sac de portage et un drap de chargement pour transporter facilement le fauteuil en toutes circonstances et en toute discrétion. La commande tierce-personne est aussi une option. Ce second joystick placé sur le dossier permet à l’aidant de piloter le fauteuil électrique si besoin.
Enfin, sur certains de nos modèles, le système Clip n’Go permet de dissocier les deux blocs moteurs du fauteuil très rapidement, en moins d’une minute. Ce système permet d’alléger considérablement le fauteuil qui perd 11 kg, idéal en cas de transport.
N’hésitez pas à contacter notre réseau de revendeurs pour découvrir nos fauteuils roulants et scooters électriques.
Houssem, fidèle collaborateur de la société ErgoConcept depuis nos débuts, a décidé, en toute bienveillance et dans un contexte très apaisé, de partir pour de nouvelles aventures.
Au-delà de rapports professionnels engagés, Houssem a toujours été un collaborateur agréable, ambitieux et généreux, nous avons parcouru tous ensemble un bout de chemin dans un enrichissement mutuel, et l’Homme va nous manquer.
Nous savons que nos chemins sont amenés à se recroiser, et il sait que nos portes et nos bras lui seront toujours ouverts. Vous trouverez ci-dessous quelques mots qu’il vous adresse, car je sais qu’il aime profondément son travail et les personnes avec qui il a coopéré lui sont chères.
Martin Vernay
« Après plus de 5 ans bien remplis chez ErgoConcept, voici le temps venu de vous dire au revoir.
Chers clients, fournisseurs et collaborateurs, je tiens à vous adresser à travers ce dernier message mes sincères remerciements. MERCI pour le temps que vous m’avez consacré, merci pour ces bons moments passés, merci pour tout ce que vous m’avez appris.
Ensemble nous avons partagé des beaux succès, mais aussi des challenges après lesquels nous nous sommes relevés. Je garde des équipes un bon souvenir et je suis fier d’avoir aidé à construire une partie de l’histoire d’ErgoConcept.
Je quitte ce soir le navire ErgoConcept, mais je pars serein avec le sentiment du devoir accompli ! »
Houssem Zahra
Les fauteuils roulants motorisés sont alimentés par des batteries cycliques. C’est-à-dire des batteries avec un long cycle de vie, qui sont pensées pour libérer de l’énergie de façon uniforme sur des longues périodes.
Voici les différentes batteries dit « étanches » qui peuvent équiper votre fauteuil :
La batterie Lithium Ion est une petite batterie très légère et innovante qui offre le meilleur ratio poids/autonomie.
Cette technologie, de plus en plus répandue (smartphone, tablette, ordinateur portable, voiture électrique…), offre des performances uniques : pas de mémoire de charge (vous pouvez la charger même si elle n’est pas complètement vide), rapidité de chargement (5h pour une batterie ErgoConcept), autonomie, longue durée de vie (environ 5 ans en fonction de l’usage et de l’entretien), …
Elle est donc parfaite pour votre vie quotidienne.
Également appelée « batterie au plomb », la batterie AGM permet d’atteindre de grandes puissances. Cette batterie (que vous pouvez retrouver dans une voiture) est très répandue, mais comporte des inconvénients : très lourde et dotée d’une technologie ancienne, elle a une durée de vie plutôt courte, car elle se décharge rapidement.
Avec sa décharge lente et sa résistance à un nombre important de cycles charge/décharge, la batterie Gel est celle qui est l’une des plus utilisées sur les fauteuils roulants électriques. Cependant, son prix reste très élevé.
Elle est donc idéale pour les longues distances.
Les fabricants de fauteuil roulant innovent sans cesse pour améliorer le confort des usagers et répondre aux critères environnementaux.
C’est ainsi que des recherches autour de l’hydrogène ont vu le jour. En combinant une pile à combustible à un ensemble de déchets en aluminium, silicone et biomasse, les chercheurs tendent à créer une nouvelle batterie (qui se chargerait en quelques minutes) pour un nouveau type de fauteuil roulant.
Les futures batteries à hydrogène présenteront aussi un impact carbone très faible, comparativement aux autres batteries, c’est vraiment une technologie d’avenir.
Maintenant que vous connaissez les différents types de batteries qui peuvent se trouver dans votre fauteuil roulant électrique, nous allons vous expliquer comment charger celles-ci convenablement.
La batterie lithium ion se charge beaucoup plus vite que celles au plomb ou au gel. Le temps de charge peut être réduit jusqu’à 30%.
Vous pouvez charger la batterie à n’importe quel moment, même si la batterie est encore quasi pleine.
Pour chacune des batteries citées, nous vous conseillons de les charger chaque soir pour rester autonome la journée.
Un dernier point est également à prendre en compte. Afin d’éviter les accidents, il est capital et fortement recommandé d’utiliser le chargeur qui accompagne votre appareil. De plus, il est obligatoire d’utiliser la batterie du fabricant correspondante au modèle de votre fauteuil.
En cas de détérioration du chargeur ou de la batterie, contactez votre revendeur.
Ce type de batterie ne supporte pas le déchargement profond. Elles vont perdre énormément en performance dès qu’on les décharge à plus de 90%.
Il faut donc les recharger avant qu’elles ne soient totalement vides.
Ce genre de batterie supporte une décharge jusqu’à 100%, tout en étant capable de retrouver leur capacité initiale, une fois rechargée.
Si vous avez en votre possession un fauteuil roulant ErgoConcept muni d’une batterie au lithium ion, voici quelques conseils supplémentaires que vous pouvez mettre en pratique pour optimiser la longévité de votre batterie :
Pour plus de sécurité et afin d’assurer la longévité et la performance de votre batterie, nous vous recommandons de la faire entretenir par un professionnel.
Pour vous aider à financer cet entretien, la CPAM peut vous permettre de bénéficier d’un “forfait entretien” allant jusqu’à 333.65€/an. N’hésitez pas à contacter votre revendeur afin de vérifier si vous êtes éligible à ce forfait.
Afin de faciliter votre confort et d’améliorer l’autonomie de votre fauteuil, de nombreux accessoires sont à votre disponibilité :
Lors de voyage en avion ou en bateau, il y a de nombreuses réglementations à prendre en compte concernant la batterie (qui est considérée comme une matière dangereuse).
Tous les fauteuils roulants ne sont pas adaptés pour les voyages. Néanmoins, si vous êtes un globe-trotter, les fauteuils roulants Ergo 07L et 08L sont homologués pour les transports aériens et maritimes.
De plus, vous avez la possibilité, pour ceux qui posséderaient un fauteuil Ergo 09L, de remplacer la batterie présente dans l’appareil par la batterie avion Ergo 09L afin de respecter les normes de sécurité et ainsi prendre votre fauteuil avec vous.
Depuis quelques mois, André a fait l’acquisition du fauteuil électrique Ergo 08L pour optimiser ses déplacements autour de chez lui, en Belgique, et lors de ses voyages. Son aidante, Nadine, a accepté de nous livrer son témoignage pour mieux comprendre en quoi cette nouvelle solution de mobilité à radicalement modifié leur quotidien. Par recherche sur internet, c’est André lui-même qui a trouvé ce fauteuil, et je peux vous dire qu’il s’était bien informé avant de vous contacter pour l’essayer.
Il s’agit surtout des inconvénients dûs à l’âge, André ne peut plus se déplacer aussi facilement qu’avant, même s’il est toujours capable de faire quelques pas dans la maison. Il a aussi eu un accident qui l’a immobilisé à cause d’une jambe cassée, et après la rééducation, il n’a pu remarcher que très lentement et a commencé à utiliser une canne. Il a essayé d’utiliser un déambulateur mais c’était trop dangereux car il pouvait facilement chuter en se penchant. Il a aussi fait installer des rampes sur les seuils de porte, à l’entrée, etc … Mais depuis qu’il a fait l’acquisition du E08, il peut aller beaucoup plus loin, se balader jusqu’à l’étang, arpenter son beau jardin. C’est son premier fauteuil roulant électrique et cela lui ouvre de nouvelles perspectives à domicile comme en voyage ! En été, nous utilisons ce fauteuil quasiment tous les jours.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur vos voyages ? Oui, nous avons pu faire de beaux voyages récemment, en Italie, au Sénégal ou en France. Nous avions déjà pris l’habitude de mettre le fauteuil dans la voiture pour nous déplacer mais maintenant nous sommes aussi à l’aise en avion. Avec deux compagnies aériennes différentes, nous n’avons eu aucun souci ! Il faut simplement s’habituer aux manipulations sur place (retirer les batteries, plier le fauteuil…) sachant que, selon les aéroports, ce ne sont pas forcément les mêmes règles. En Italie, les batteries ont été conservées dans le cockpit et non dans la soute par exemple. Mais c’est encourageant car maintenant on a confiance, on sait qu’on peut le prendre facilement et quand on atterrit, on retrouve notre fauteuil à la porte, c’est vraiment pratique.
Très bien, même si maintenant, le plus dur pour moi, c’est de le suivre ! L’année dernière, par exemple, nous visitions Venise, et à la sortie d’un restaurant, il me demande d’aller payer… sauf que, par la suite, je ne l’ai jamais rattrapé (rire). J’en rigole maintenant mais sur le moment j’ai eu très peur car je l’avais totalement perdu, je l’imaginais être tombé dans le grand canal… j’ai demandé de l’aide à la police ! Après quelques minutes, j’étais entourée de 21 policiers quand on a enfin retrouvé André qui était tranquillement dans un magasin. Je lui ai dit “c’est fini, je ne te laisse plus conduire, je préfère te pousser !”(rire).
Il est aussi intéressant de savoir qu’à Venise, on peut prendre le Vaporetto sans problème. Le plancher de la navette se met au niveau du fauteuil, c’est vraiment bien adapté. Dès notre arrivée, on a pu aller du port jusqu’à la place Saint-Marc, une belle expérience. Idem pour se rendre sur l’île de Gorée au Sénégal, très facile. On a même pu faire un safari avec des lions, ou aller visiter la fameuse arrivée du Dakar en souvenir de Thierry Sabine. Pour moi, en tant qu’aidante, ça change la vie aussi, car j’avais déjà beaucoup de choses à porter pour subvenir aux besoins d’André (Sacs, pique-nique…) donc quand il est aux manœuvres, je suis plus libre. Par contre, comme je vous le disais, il fiche le camp à toute vitesse (rire). Quand on doit suivre ou courir à pied, c’est vite éreintant. Mais bon, cela nous fait de nouveaux souvenirs, c’est déjà pas mal. D’ailleurs, nous avons déjà prévu de visiter Marrakech avec le fauteuil, dès le mois prochain.
Y a t’il des améliorations que vous souhaiteriez apporter au fauteuil ? André a une colonne vertébrale fragile, donc il n’est pas rare que l’on demande un coussin pour adoucir le dossier qui est un peu dur. Mais sinon le fauteuil est très bien équipé, léger et facilement pliable, c’est idéal. Nous avons d’ailleurs été agréablement surpris, lors d’une balade en Baie de Somme, car en se promenant sur la digue, on voulait descendre sur chemin très abîmé et caillouté. On a donc mis le fauteuil en mode manuel et des gens nous ont aidé à freiner le fauteuil pour ne pas qu’André soit emporté par la pente, c’était très dangereux. Quand on est arrivé sur le terrain plat, on pensait franchement que le fauteuil serait abîmé, mais dès qu’on l’a rebranché, c’est reparti sans problème ! Donc même, cette petite expérience “tout terrain” nous a rassurés. Aussi, très souvent, les gens viennent nous demander d’où vient ce fauteuil, on les informe avec plaisir.
ErgoConcept, c’est une heureuse rencontre pour André car cela lui est utile et surtout il est moins déconnecté ! On ne peut, certes, pas effacer toutes les difficultés mais on peut essayer de faciliter la vie des personnes concernées. Avec ce fauteuil, on ne se prive plus, il n’y pas de frein et cela permet une vie normale. Si on ne peut pas oublier le handicap, mettre un peu de baume dessus, c’est du bonheur …
Je suis ergothérapeute depuis plus de 6 ans, ce métier consiste à travailler sur l’amélioration des capacités de la personne pour l’aider à retrouver plus d’autonomie. Le but est de compenser les possibles difficultés et d’aménager l’environnement pour qu’il s’adapte à la personne, donc c’est multi-casquettes comme activité.
Aujourd’hui, je travaille dans un service avec des traumatisés crâniens et les difficultés rencontrées sont aussi bien cognitives que motrices. Les patients ont donc parfois des problèmes pour gérer leur quotidien ou se déplacer et cela peut nécessiter la mise en place d’un fauteuil roulant manuel ou électrique.
C’est la première fois que je le fais avec ErgoConcept, mais je travaille déjà sur des adaptations de produits dans ma structure. Pour répondre aux besoins du patient, on va partir de son matériel personnel que l’on va modifier, ça peut être une fourchette à adapter ou la recherche voire la fabrication de petits outils pour favoriser l’installation d’une personne dans son fauteuil par exemple. Je rappelle d’ailleurs que la partie positionnement en ergothérapie est une des fonction centrale. L’objectif est trouver le bon positionnement au lit comme en fauteuil pour être en pleine possession de ses capacités de mobilité et d’interaction avec l’environnement.
Oui exactement. Mais il y a aussi énormément d’autres choses à prendre en compte. Il faut vraiment prêter attention à la hauteur du fauteuil et à ses possibilités de réglages pour optimiser le positionnement.
Que pensez-vous des solutions de mobilité ErgoConcept ?La première fois que j’ai vu un fauteuil ErgoConcept, je me suis dit que c’était vraiment pratique, notamment pour l’aidant d’avoir un fauteuil compact, léger à transporter, permettant de partir en voyage facilement. Cela évite le côté parfois lourd du fauteuil et tous les aspects de handicap associés, c’est une bonne solution. Il y a globalement des avantages et inconvénients que j’ai pu remarquer, précisément certaines difficultés de positionnement.
L’installation dans un fauteuil est propre à chaque personne, on ne peut pas faire un modèle qui convient à tous. Il vaut mieux trouver un maximum de solutions, de réglages pour s’adapter à un profil spécifique. Si un fauteuil est trop bas, les genoux de l’utilisateur seront plus hauts que les hanches et la personne va compenser en ouvrant les jambes ou en plaçant son dos de la mauvaise manière, elle risque aussi de ne pas regarder à l’horizontal, et à la longue on ne voit plus la route. C’est pareil si on a pas des accoudoirs à la bonne taille, cela entraînera une fatigue dans l’utilisation du joystick, etc …
Pour ErgoConcept, je pense donc qu’il faut aller plus loin sur des accessoires comme l’assise position que j’ai découvert en venant au siège ! Elle offre de nouvelles possibilités pour rehausser l’assise avec une structure solide qui permet d’éviter l’effet hamac, soit la toile qui s’enfonce au fur et à mesure. On peut aussi rééquilibrer et mettre l’assise parallèle au sol, c’est pas mal. Une fois qu’on a fait ces réglages, je peux trouver du matériel d’aide comme des cales, coussins ou autre objet modulaire qui va permettre de régler le fauteuil et de l’adapter. C’est exactement mon but, apporter un regard professionnel sur la personnalisation du fauteuil.
Oui, j’ai remarqué que si le dossier peut se baisser, l’assise, elle, ne bouge pas simultanément. On pourrait imaginer quelque chose qui permette de basculer l‘assise pour avoir des alternances posturales et répartir les appuis, ça pourrait être intéressant. Ce qui m’a plu en venant au siège, c’est justement ce côté innovation, recherche d’améliorations et des équipes motivées pour trouver des nouvelles choses !
En tant qu’ergothérapeute, j’ai l’habitude de travailler à partir des besoins spécifiques d’une personne, mais je trouve très aussi instructif de renverser la manière de réfléchir, et de partir d’un produit destiné à plusieurs personnes pour trouver des solutions qui le rendent accessible à chacun. L’idée de contribuer à développer des prototypes est inspirante car elle peut ouvrir des perspectives dans la personnalisation des fauteuils. Mon travail consiste aussi à mettre mes patients en situation réelle (sortie à l’extérieur, magasins) pour trouver la meilleure solution pour eux. Donc, le plus de réglages possibles il y aura, le mieux ce sera !
Si vous éprouvez des difficultés à vous déplacer et avez besoin d’un fauteuil roulant électrique, plusieurs critères entrent en jeu afin de faire le bon choix. Et il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. En fonction de votre morphologie, votre âge, votre situation médicale, votre utilisation et les usages souhaités, de nombreuses options s’offrent à vous. Découvrez nos conseils pour savoir comment choisir votre fauteuil roulant électrique avec justesse et efficacité.
Il existe de nombreux types de fauteuils roulants électriques. Pour le choisir il est tout d’abord important de prendre en considération votre situation médicale. En effet, le choix d’un fauteuil roulant électrique ne sera pas le même selon votre âge et votre motricité.
Il existe deux principales catégories de fauteuils électriques :
De nombreux critères entrent en jeu pour savoir comment bien choisir son fauteuil roulant électrique. Outre les critères de morphologies et de motricité, l’utilisation que vous ferez de votre fauteuil roulant électrique est essentielle à prendre en compte.
Est-ce pour un usage quotidien? En intérieur ou en extérieur ? Avez-vous besoin de vous déplacer en ville et faire face aux nombreux trottoirs ?
Si oui, vous aurez besoin d’un fauteuil solide aux roues particulièrement solides. Si votre utilisation est uniquement en intérieur et sans déplacement à l’extérieur, le choix du fauteuil sera bien évidemment différent.
La taille est un critère déterminent pour choisir son fauteuil roulant électrique. Il faut prendre en compte :
Selon votre utilisation, vous aurez besoin d’un fauteuil plus ou moins léger. Si vous vous déplacez régulièrement en extérieur et souhaitez mettre votre fauteuil dans le coffre de votre voiture, il faut penser à la maniabilité de votre fauteuil et choisir un modèle de fauteuil compact et léger.
De plus, chaque modèle de fauteuil à un poids maximum de l’utilisateur a ne pas dépasser, afin de garantir son bon fonctionnement.
En fonction de votre utilisation : en intérieur ou en extérieur, sur de courtes ou de longues distances, la vitesse de déplacement idéale pour votre fauteuil électrique ne sera pas la même. Vous pouvez choisir un fauteuil pouvant de déplacer à plus ou moins 6 km/h selon vos besoins.
De même que la vitesse de déplacement, l’autonomie de votre fauteuil est un critère à prendre en compte pour choisir son fauteuil électrique. Selon la distance quotidienne que vous avez à parcourir, préférez un modèle dont l’autonomie est de 15 km, 24 km ou plus de 30 km.
Il est important de prendre également en compte, les dimensions de votre domicile afin de s’assurer que votre fauteuil pourra passer aisément les portes de votre logement. De même, il est nécessaire de connaître la durée d’utilisation de votre fauteuil : le choix ne sera pas le même si vous devez vous déplacer en fauteuil sur le long terme ou de manière passagère.
Si vous avez besoin de vous déplacer en voiture, il est primordial de choisir un fauteuil roulant électrique pliable, compact et léger. Découvrez les fauteuils roulants électriques pliables pour voiture d’ErgoConcept.
Comment choisir un fauteuil électrique adapté à ses besoins ? Cela passe également par le choix des accessoires du fauteuil roulant électrique. En effet, ils sont un atout essentiel pour personnaliser votre fauteuil, améliorer votre confort et faciliter vos déplacements au quotidien.
Afin de bénéficier d’un confort optimal au quotidien, il existe des accessoires indispensables. Une ceinture de maintien vous apporte une meilleure stabilité, un appui-tête vous procure un maintien optimal et un coussin d’assise vous permet d’optimiser votre expérience avec le fauteuil.
Il existe de nombreux accessoires qui permettent de faciliter le transport de votre fauteuil roulant électrique. Parmi eux on trouve le sac de portage qui protège le fauteuil et facilite sa manipulation pour le rangement dans les voitures, trains ou avions. Un drap de chargement est quant à lui l’accessoire indispensable pour faciliter le transport de votre fauteuil dans le coffre de votre voiture.
Afin d’améliorer votre quotidien, vous pouvez rajouter de nombreux accessoires qui se révèlent vite indispensables. Comme le panier, à fixer à l’arrière ou à l’avant de votre fauteuil roulant électrique ou encore le support à smartphone, qui permet d’avoir son téléphone portable à portée de main.
Si vous souhaitez faciliter vos déplacements et voulez bénéficier d’une plus grande autonomie, ErgoConcept propose des batteries supplémentaires. Vous pouvez également doter votre fauteuil d’une boule de pilotage qui favorise une prise en main optimisée du joystick pour plus de maniabilité.
Fauteuil roulant électrique mixte : comment faire son choix ?Si votre environnement nécessite une utilisation mixte de votre fauteuil électrique, c’est-à-dire en intérieur comme en extérieur, la gamme de fauteuils roulants électriques ErgoConcept est faîte pour vous. Ils permettent une plus grande adaptabilité à votre quotidien et sauront vous déplacer là où vous aurez besoin.
Savoir comment choisir son fauteuil roulant électrique n’est pas toujours aisé. N’hésitez pas à poser vos questions et demander conseil auprès d’ErgoConcept. Nos équipes sauront trouver la solution parfaitement adaptée à vos besoins.
Oumar est notre homme aux multiples casquettes, d’abord responsable du service SAV, il s’occupe aussi du service logistique et de toutes les missions qui englobent.
Je m’appelle Oumar SY (et j’aime bien me prendre pour Omar SY, et pas seulement parce que j’ai le même nom que lui !) . Je suis diplômé en Économie de la Santé et j’ai aussi un diplôme en Transport et Logistique Internationale. J’ai donc de bonnes connaissances et du savoir-faire dans le domaine de la santé et de la logistique.
Mes missions au sein d’Ergoconcept me correspondent donc totalement, J’aime mon travail, je le fais sérieusement, avec le sourire, la joie de vivre, parfois avec une dose d’humour et en général c’est contagieux pour l’équipe !
J’ai intégré l’équipe en 2017 directement au service logistique qui avait une superficie de 20m2. Mon activité portait sur deux références de fauteuils roulants.
Depuis ces deux dernières années, l’activité a augmenté rapidement, nous sommes passés de 20m2 à 300m2, avec environ 50 références de fauteuils et accessoires ! Bref du boulot !
Afin de répondre au mieux à cette demande grandissante de nos chers clients, l’équipe logistique est donc passée de 1 à 4 personnes en 4 ans. Aujourd’hui le travail logistique se porte surtout sur le choix du transport avec tous ces aléas à appréhender, la réception des commandes fournisseurs (vérifications qualitatives et du cahier des charges), le stockage et la ventilation de toutes ces commandes vers nos clients.
Oui j’en ai d’autres ! Je m’occupe de l’interface fournisseur, la relation directe service/achats, je suis l’interlocuteur privilégié de nos transporteurs, puis j’achète tous les consommables et accessoires.
Et ce n’est pas tout, … J’ai toujours ma casquette SAV qui comprend le support technique, la recherche de solutions adaptées (conseils, dépannages), ainsi que la recherche d’anomalies.
