Geneviève et Daniel Ravel sont un couple soudé par une passion commune pour le cyclotourisme. Mariés depuis 37 ans, les Ravel consacrent la majeure partie de leur temps libre à la pratique de ce loisir sportif dans un esprit de découverte et de détente, et parcourent jusqu’à 10 000 kilomètres par an. Parmi les organisateurs de l’expédition Paris-Pékin en vélo en 2008, ils ont pédalé à travers les 5 continents et n’ont cessé de partager ce rêve ensemble. En 2011, après avoir été victime d’un arrêt cardio-respiratoire, Daniel est hospitalisé pendant 9 mois et perd une partie de ses facultés motrices ainsi que l’expression verbale. Depuis lors, le couple se bat pour rester actif et ouvert sur le monde tout en continuant à vivre pleinement cette passion pour le vélo. Acquérir un fauteuil Ergo 07 est une décision que les a aidé à poursuivre cet objectif, Geneviève témoign
Comment avez-vous découvert le fauteuil Ergo 07 ErgoConcept ?
Geneviève Ravel: Il y a presque 1 an, je l’ai vu en exposition dans le magasin Confort Plus Santé d’Unieux dans la Loire. J’ai tout de suite remarqué qu’il pouvait se plier facilement. Au même moment, un représentant ErgoConcept est arrivé sur place et m’a montré sa maniabilité, ce qui correspondait à ce que je recherchais pour Daniel à cette époque. Jusqu’alors mon mari utilisait soit un gros fauteuil manuel, soit un modèle à propulsion électrique pour se mettre debout, il nous manquait donc ce modèle complémentaire, plus léger, pour se déplacer facilement.
En quoi l’acquisition de ce fauteuil a permis d’améliorer votre quotidien ?
Daniel a gagné en autonomie. Pour la première fois depuis son accident, il peut se diriger seul avec le joystick du fauteuil. Au début, j’avais installé la commande tierce-personne mais je l’ai enlevée pour qu’il reprenne le contrôle de ses déplacements. Il se sert beaucoup de ce fauteuil à la maison car il est plus petit que les autres, et on le prend également pour aller faire les courses en grande surface, c’est assez pratique. Surtout, le modèle Ergo 07 rentre dans notre coffre de vélo ! Cela compte beaucoup pour nous qui aimons particulièrement les cyclo-randonnées. On sent qu’il y a du potentiel dans cette solution de mobilité, c’est pour cela qu’on l’a choisi. Maintenant, dès qu’on voit qu’il fait beau, on n’hésite plus à partir s’aérer sur une voie verte et je sens qu’il est content. Je le voit sourire. On communique aussi beaucoup avec le regard. Je sais bien que le vélo c’est sa vie, et surtout cela lui permet de stimuler ses capacités motrices, ce qui reste très important pour envisager l’avenir sereinement et avoir envie d’aller plus loin. Je mets également le fauteuil dans ma voiture sans aucune difficulté, ce qui nous permet d’être toujours actifs. Tout cela est progressif car cela prend du temps de changer de mode de vie. Il faut composer avec les hauts et les bas de Daniel, ses capacités du jour, mais je veux que ça bouge pour le voir heureux !
Avez-vous des projets ?
Nous avons toujours aimé voyager et découvrir le monde. Daniel était le président du département de la Loire pour la Fédération française de cyclotourisme, et je dirige encore aujourd’hui un club de vélo, donc nous avons sans cesse de nouveaux projets. On revient justement d’une semaine de vélo organisée par la Fédération à Épinal, où l’on était 13000 cyclistes ! Nous sommes désormais engagés pour la reconnaissance du handicap dans ce milieu et nous sommes relativement bien soutenus.
Aussi, il faut bien réaliser que tout est compliqué depuis l’accident de Daniel, il nous faut faire preuve d’ingéniosité en permanence pour améliorer notre quotidien et adapter notre environnement. Pour continuer à pratiquer le vélo, nous avons plusieurs systèmes de déplacement: un tandem “décalé” motorisé que je dirige tandis que Daniel est placé sur ma gauche, un tricycle diesel couché qu’il peut diriger et avec lequel il pédale lui-même, un chariot que l’on peut freiner avec des cordes, en enfin une Joëlette, sorte de char à bras pour prendre les sentiers… Daniel m’a tout appris et aujourd’hui, c’est moi son moteur.
Y-a-t-il des améliorations que vous souhaiteriez apporter au fauteuil ?
Oui, car comme pour le vélo qu’il nous a fallu adapter, je dois être inventive pour accompagner mon mari dans ses déplacements au quotidien… Avec le modèle Ergo 07, il y a deux éléments que l’équipe ErgoConcept m’a récemment aidé à améliorer: le cale-pied qui me gênait quand je voulais soutenir mon mari pour qu’il se lève ou s’assoit au fond du fauteuil et le système anti-bascule qui manquait de stabilité sur certaines pentes. Dans le premier cas, le responsable logistique m’a proposé une rallonge que je suis en train de tester, et concernant le système anti-bascule, il m’a ajouté des petits colliers qui devraient améliorer la situation. J’ai d’ailleurs apprécié son écoute et son calme pour comprendre mon problème. Cela est rassurant d’avoir des solutions qui évoluent tout en maintenant une sécurité optimale, c’est précisément ce que je recherche pour que mon mari se déplace dans les meilleures conditions.